Né d’une volonté de construire des projets innovants ensemble, le District Urbain de la région d’Arras voit le jour en 1965 avec 10 communes : Arras, Achicourt, Anzin-Saint-Aubin, Athies, Beaurains, Dainville, Feuchy, Saint-Nicolas-lez-Arras, Saint-Laurent-Blangy et Tilloy-les-Mofflaines.
Cette politique de développement a ensuite séduit d’autres communes : Agny en 1966, Sainte-Catherine en 1970, Bailleul-sire-Berthoult en 1980, Monchy-le-Preux en 1990, Willerval en 1991, ainsi que Thélus et Wancourt en 1993.
La Communauté Urbaine d’Arras voit le jour le 1er janvier 1998, associant 4 nouvelles communes : Farbus, Gavrelle, Neuville-Vitasse et Mercatel.
Cette union permet, depuis, de conduire, de façon solidaire, un projet commun d’aménagement du territoire. Beaumetz les Loges, Wailly en 2001 et Fampoux en 2002 rejoignent la Communauté Urbaine d’Arras.
Suite à la réforme des collectivités territoriales, la Communauté Urbaine d’Arras s’est élargie au 1er janvier 2013. Quinze nouvelles communes sont venues grossir les rangs : Acq, Boiry-Becquerelle, Boisleux au Mont, Boisleux-Saint-Marc, Boyelles, Écurie, Étrun, Guémappe, Héninel, Hénin sur Cojeul, Marœuil, Mont-Saint-Éloi, Neuville-Saint-Vaast, Roclincourt et Saint-Martin-sur-Cojeul.
Puis au 1er janvier 2017, sept nouvelles communes rejoignent la Communauté Urbaine d’Arras : Rivière, Ransart, Basseux, Boiry-Sainte-Rictrude, Boiry-Saint-Martin, Ficheux, Rœux. La Communauté Urbaine d’Arras compte désormais un peu plus de 108 300 habitants.
Le Conseil communautaire installé le 13 juillet 2020, pour une durée de mandature de six ans, compte 91 conseillers titulaires. Un conseiller suppléant a été désigné pour les communes disposant d’un seul conseiller titulaire. En cas d’empêchement temporaire de ce dernier, le suppléant ou la suppléante siège à sa place.
Grand Arras 2030
Vers un territoire d'excellence
L’art de vivre au cœur des échanges, une attractivité à haute valeur humaine ajoutée, une vocation historique
À la croisée des grands courants de civilisation depuis l’Antiquité, la capitale de l’Artois et sa campagne florissante se sont octroyées, au fil des siècles, une place originale sur l’atlas du vieux continent.
Terrains de jeu des bâtisseurs d’empire (de Jules César à Napoléon Ier, en passant par Charles Quint et Louis XIV), au carrefour des arts et du commerce depuis le Moyen Âge, champs de bataille planétaire jusqu’au siècle dernier, cent fois détruits et cent fois reconstruits, les villes et villages de ce territoire peuvent aujourd’hui se prévaloir d’une expérience incomparable en termes de « résilience ».
Changeant de souverain au gré des conflits et des traités, négociant avec eux toutes sortes de libéralités, les Arrageois sont à l’origine des premières formes de gouvernance territoriale et revendiquent l’invention de l’échevinage, du pouvoir civil et de l’administration communale.
Cultivant leur indépendance pour mieux se tourner vers les autres, ils se sont ouverts à l’Europe et au monde sans y perdre leur âme. Entrelaçant l’économie et les arts dans le développement des échanges, ils figurent parmi les précurseurs de la conquête de l’art de vivre.
Une conception d'avenir
En partageant la vision d’un territoire capable d’exception, la population et les élus du Grand Arras ont choisi de poursuivre leur destin singulier parmi les cités les plus attachantes d’Europe du Nord. Renonçant à la croissance « à tout prix » comme à la tentation du repli, ils se fixent l’ambition de devenir, à l’horizon 2030, une référence incontestable du développement local à haute valeur humaine ajoutée.
Pour relever ce défi, le Grand Arras inscrira résolument son projet dans une démarche stratégique d’inspiration qualitative et se distinguera par sa quête d’excellence dans les domaines qui contribuent essentiellement aux progrès et à l’expansion de l’art de vivre.
L’excellence environnementale, l’esthétique architecturale et paysagère, le charme résidentiel, la richesse des échanges entre la ville et la campagne, la diversité des modèles agricoles, la sélectivité économique, le dynamisme commercial, le rayonnement touristique, l’animation culturelle, la solidarité entre les acteurs, l’exigence d’un haut niveau de service à la population, l’intelligence des modes de déplacement et la culture des savoir-faire remarquables seront les fers-de-lance de ce modèle et les garants de son attractivité.
Une responsabilité régionale
Assumant pleinement son positionnement géostratégique renforcé au cœur de la région Hauts-de-France, le Grand Arras confirme sa vocation de « petite métropôle d’équilibre » régionale, pour le plus grand profit de ses habitants, de ses voisins, de ses visiteurs, de ses consommateurs plus lointains attachés à la qualité de ses productions, et de ceux qui viendront vivre ou entreprendre ici, attirés par l’envie de conforter ce modèle autant que d’en bénéficier.